dédié à Schinkel

Devant la cheminée du temple de Schinkel se trouve une sculpture en acier avec quatre visages changeants, l’antique Polyhymnia que l’on trouve souvent à Potsdam et à laquelle j’ai consacré un article.

Les niches offrent de la place pour une paire de vases.j’ai reçu de KPM Berlin un couple de vases de 60 cm de haut d’après un projet d’Enzo Mari. Les vases légèrement coniques sont vissés à des pieds minimalistes lorsqu’ils sont finis, avant je pouvais les travailler plus facilement. Saisir la peinture de vase de manière contemporaine dans ma technique était un défi passionnant. Je me suis référé au lieu.


Lorsque Karl Friedrich Schinkel conçoit ce petit temple en 1800, il n’a que 19 ans. Il est étudiant à la toute nouvelle académie de construction de Berlin. Il s’occupe des commandes de construction de son ami et maître d’apprentissage décédé, Friedrich Gilly. Aussi agréable que cela puisse paraître, l’année a dû être terrible pour lui : en mars, il a perdu sa mère et en été, Friedrich Gilly, qu’il vénérait, est décédé à seulement 27 ans. Gilly était le précurseur de ce que l’on appelait alors le « style grec » à Berlin, qui enthousiasma Schinkel. C’est chez Gilly que se réunissait la « société privée » d’architectes, à laquelle Schinkel avait également le droit de soumettre ses projets à la discussion. C’est là que fut développé, après le long « rococo frédéricien », ce qui s’appellera plus tard le classicisme. « Spreeathen ». Gilly connaissait les nouveaux architectes français, on s’inspirait des trois magnifiques volumes « The Antiques von Athens » de Stuart et Revett. Dès les premières pages, Schinkel a dû tomber amoureux : son premier ouvrage ressemble à une vue de l’Erechthéion. K.F. Schinkel travaille également, à l’époque du projet de temple de la Pomone, sur des projets de récipients – « la forme la plus simple avec peu de décoration, dont le modèle a surtout été mis au jour par les nouvelles fouilles archéologiques ». Je pense que cela lui aurait plu.

Le tableau « Roi, Empereur et Icône » montre les personnages historiques qui donnent le ton ici, Luise, qui a donné son nom au Pfingstberg, et ses fils.
Frédéric Guillaume IV a développé le site en s’inspirant de son voyage en Italie. Le petit garçon au centre, contrairement à ses proches plus doués, atteint un âge avancé en bonne santé, l’empereur Guillaume Ier. Dans le cadre doré antique, le tableau ressemble à une peinture académique au glacis, mais il a en fait été réalisé avec la technique de l’aérographie.